Ah ! Battez les cœurs mous, la joue molle !
Levez nez, menton, yeux sur le front !
Elevez la pensée la plus folle !
Abattez ceux qui vous font affront !
Ah ! Tentez de montrer votre force !
Ecrasez du pied le vil étron !
Dépouillez l’aubier de son écorce !
Attentez aux pudeurs du vieux tronc !
Ah ! Clamez votre joie de paraître !
Haranguez la foule en haut d’un mont !
Acclamez le passant qui part être !
Videz l’air tassé dans le poumon !
Ah ! Dressez vos cheveux sur la tête !
Soyez secs et sachez dire non !
Montrez-vous le plus beau à la fête !
Adressez aux manants votre nom !
Ah ! Fichez-vous du faible et du tiède !
Méprisez le séché au torchon !
Fermez la main qui tient et qui aide !
Affichez l’air con du cornichon !
Ah ! Cueillez la rose la plus belle !
(Laissez le chardon et le houblon)
Posez-la sur le sein d’Isabelle
Accueillez sur vous son front tout blond.
Levez nez, menton, yeux sur le front !
Elevez la pensée la plus folle !
Abattez ceux qui vous font affront !
Ah ! Tentez de montrer votre force !
Ecrasez du pied le vil étron !
Dépouillez l’aubier de son écorce !
Attentez aux pudeurs du vieux tronc !
Ah ! Clamez votre joie de paraître !
Haranguez la foule en haut d’un mont !
Acclamez le passant qui part être !
Videz l’air tassé dans le poumon !
Ah ! Dressez vos cheveux sur la tête !
Soyez secs et sachez dire non !
Montrez-vous le plus beau à la fête !
Adressez aux manants votre nom !
Ah ! Fichez-vous du faible et du tiède !
Méprisez le séché au torchon !
Fermez la main qui tient et qui aide !
Affichez l’air con du cornichon !
Ah ! Cueillez la rose la plus belle !
(Laissez le chardon et le houblon)
Posez-la sur le sein d’Isabelle
Accueillez sur vous son front tout blond.