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J'ai peu tué

Eléâzar

Maître Poète
#1
J’étais pris au cou et lentement j’étouffais
En entendant le bourreau rire :
« Je t’avais prévenu, mon petit, j’ai tout fait
Pour t’empêcher de faire pire. »
Je n’avais tué que deux heures de mon temps
Allongé au bord de la rivière
Tout près de Signoret et du père Montand
Qui s’échangeaient une épervière.
Je jetais parfois un regard au peuplier
Dont la cime touchait la nue
En sachant très bien que cet arbre peut plier
Comme Simone à moitié nue
Faisant des mouvements d’arrière et d’en avant
Sur l’Ivo, la chemise ouverte
Montrant une poitrine au galbe dépravant
Dont je faisais la découverte ;
J’ai vu d’autres choses, cher monsieur le bourreau
Mais que je ne peux pas vous dire
A part qu’une vache terrassant un taureau
Doit susciter aussi votre ire
Et premièrement, je ne peux pas vous parler
Puisque vous me serrez la gorge
Tandis qu’une larme de mes yeux vient perler
Aussi timide qu’un grain d’orge
Sur le lacis brouillon de vos poignets velus
Qui sont ceux des énormes singes
Alors que j’abhorre barbus et chevelus
Qui n’ont rien au cœur des méninges ;
Je peux… si vous voul………………..
Encor……….. Ahhh………………….
 

Venezio

Maître Poète
#2
Original :) Rendre l'âme...En vers
Clin d'œil à ceux qui viendront nous becter !
Polir le os, les mêler à la terre
Mais l'humour et le bon cœur, vous l'emporterez
Amitiés