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Onirisme

#1
Depuis que je t’ai croisé, je suis en émoi,
L’attente de te revoir me laisse sans voix,
J’imagine mes doigts sur ta peau, te grisant,
Puis au bas de tes reins, ma main, les caressant,

Léchant de ta chair, les fragrances d’essence,
Pur moment odoriférant d’indécence,
Instant où ton corps se livre et frissonne,
En titillant de ton antre sa couronne,

J’en écarte l’ourlet aux lèvres pulpeuses,
Dans ta bouillonnante grotte tumultueuse,
Je me noie en ton vertigineux abysse,

Ton extase montant de ton édifice,
Tu joues de cette érotique musique,
Pour me quitter en frénésie orgasmique.